L’origine du monde
Après avoir enregistré les témoignages d’une cinquantaine de femmes Didier Guyon nous invite à entendre des extraits de ces entretiens qui nous
plongent au cœur de l’intime féminin, librement, sans fard ni tabou.
Propos recueillis, montés et mis en scène par Didier Guyon
Avec Nina Fabiani et Morgane Lapouge et la participation d’Eléonore Gresset et I an Su
Bande son Pierre-Louis Carsin et Brice Taillandier / Vidéo Patrick Méheut
Costumes Sophie Hoarau / Scénographie et régie lumière Brice Taillandier
Régie son-vidéo Damien Farelly / Marionnette Arnaud Délicata et Julia Kovacs
Entièrement dédié à la condition féminine, L’origine du monde est construit autour de témoignages féminins mêlant comme le tableau de Courbet, audace, franchise, réalisme et provocation. Les témoignages entendus dans L’origine du monde révèlent une grande mixité. Une mixité générationnelle et aussi sociale ethnique et culturelle à l’image du monde dans lequel nous vivons. Ces femmes parlent d’elles, simplement. Tout simplement. Elles nous parlent aussi de nous face à elles.
Elles disent la petite fille, l’adolescente, l’amante, l’épouse, la mère, la grand-mère…
Elles disent les menstruations, la grossesse, l’accouchement, l’excision, le viol, l’avortement, la
PMA, la vieillesse, l’amour, le manque d’amour…
Elles disent la famille, le regard de l’autre, l’accompagnement sexuel pour les personnes
handicapées, la difficulté d’avorter au Brésil… ou en France.
Elles parlent du rapport à la mère ou au père violent.
Elles nous confient leur combat pour s’imposer dans des univers d’hommes.
Elles disent le cycle de la vie, la beauté du premier regard.
Elles évoquent le mystère de la vie.
Elles racontent la difficulté de devenir ce que l’on est malgré ce que d’autres ont décidé pour vous
de ce que vous deviez être.
Elles racontent la sexualité quand vibrent « les cordes qui relient le sexe au coeur ».
Elles pleurent la mort d’un enfant ou la guerre des hommes.
Elles parlent de notre monde et nous indiquent le chemin vers un monde meilleur possible : le
respect de l’être.
Tandis que la bande son distille ces paroles, deux comédiennes donnent corps à ces voix en nous offrant la beauté d’un geste juste. L’authenticité des témoignages se mêle au geste artistique porté sur scène unissant ainsi l’art et la vie. Ce spectacle puise sa force dans la simplicité des gestes et des mots visant une certaine forme de pureté.
Théâtre gestuel / récit
A partir de 15 ans
(Certaines images ou certains textes
pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes)
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